Ohhh mon premier billet sur un livre.. My god que je me sens imposteur… Éliane avec sa dysorthographie et sa dyslexie qui fait une critique… dans ma tête, je me dis « pour qui tu te prends » et après je me rappelle pour qui j’ai créé ce blog en premier.. la réponse est facile..je l’ai créé pour moi, pour répondre à mon besoin de communiquer et si ça inspire et donne des idées à d’autres.. ça sera juste « tant mieux ». Alors, je me fous de l’opinion des autres et je fonce…
Je suis tombée par hasard sur ce petit livre en faisant de la recherche sur le « slow living » dans la barre de recherche de la bibliothèque de Québec. Je commence en disant qu’il se lit très rapidement et qu’il va droit au but sans trop de fla-fla.. Ce que j’apprécie beaucoup. Lorsque j’ai soupçonné et fait évaluer ma dyslexie/dysorthographie l’an dernier, j’ai réalisé à quel point je lisais en diagonal tout ce qui me paraissait du superflu, une façon pour moi de contrer ma difficulté. Ce livre a bien répondu à mon besoin.. pas de lecture en surface puisque tout est important (sauf les paragraphes répétés en italique afin de mettre l’important sur certaines phrases…ça j’ai « skippé » assez rapidement hihi)!
Dans ce livre, il est question de « décroissance », ce que je cherche à mettre en place dans ma vie depuis quelques temps. L’auteur parle de sa prise de conscience à elle, qui l’a mené à faire des choix différents afin de se libérer du temps pour vivre son rêve d’écrire des livres.
Prioriser, ça veut dire décider à partir de quand, si on coupe encore dans les dépenses, on perdra son identité. Au fond, effectuer une décroissance, c’est simplement tracer une ligne. C’est choisir parmi tout ce que nous offre la vie.
Elle parle d’arrêter de se laisser influencer par les autres, par les réseaux sociaux, de faire un ménage dans ses finances afin de libérer les sous nécessaires pour vivre la vie que nous souhaitons réellement. Le livre est construit en petits chapitres très courts qui donnent plusieurs trucs concrets pour améliorer notre situation financière, l’importance du budget, l’alimentation, les vêtements, le crédit, le désencombrement, etc.
Reste que le mieux, si on veut reprendre le contrôle de ses finances et de sa vie, c’est quand même de cesser de se comparer aux autres, quitte à s’éloigner un temps des réseaux sociaux. De tout façon, un changement de vision du monde est assez difficile à afficher sur Facebook ou Instagram.
Et puis, prendre le contrôle de ses finances n’est pas une vertu en soi. C’est un choix qu’on fait parce qu’on souhaite retrouver sa liberté.
Comme j’en suis à plusieurs lectures sur le sujet et certaines plus « poussées », j’ai le goût de dire que c’est un très bon livre pour commencer lorsqu’on souhaite vivre une « décroissance ». Lorsqu’on commence à ce poser des questions sur notre consommation et que nous ne savons pas trop par où commencer. Cependant, certains sujets sont abordés très en surface, comme par exemple le système des enveloppes, qui est un excellent moyen pour reprendre le contrôle de son budget. De mon côté, il m’a poussé à continuer mon ménage de mes réseaux sociaux et à me questionner sur ce que je souhaitais vraiment pour mes années à venir.
Je vous laisse sur sa conclusion qui m’a énormément inspirée! 🐢
Notre vie nous appartient, et c’est à nous de la vivre pleinement, intensément, et d’en faire quelque chose de significatif. Il faut chaque jour nous rappeler que nous n’emporterons aucun objet en mourant. Et même si nos souvenirs les plus intenses vont probablement disparaître avec nous, c’est quand même grâce à eux que nous pourrons nous dire, à la fin, que notre vie en a valu la peine, et que nous avons bien vécu.
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